vendredi 4 septembre 2015

Union européenne : mettez fin aux noyades

La photo de ce tout petit bonhomme échoué sans vie sur une plage est, comme tant d’autres, presque insupportable à regarder. Mais ce qui est réellement consternant, c’est que nos dirigeants, loin de ressentir l’urgence d’agir face à un tel choc, s’enlisent dans des débats interminables et cherchent à déterminer les responsabilités de chacun. Mais, pour la première fois, nous entrevoyons une lueur d’espoirSuite à d’innombrables appels citoyens en faveur de l’accueil des réfugiés, la Chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne ont lancé une initiative pour un nouveau plan européen plus ambitieux, qui accorderait un refuge à ces familles fuyant la guerre et la faim. Source :Avaaz

mercredi 19 août 2015

Doudou Ndiaye Rose, le mathématicien des rythmes s'est éteint

On n'entendra plus le rythme de son tambour major. Doudou Ndiaye Coumba Rose vient de s'éteindre à l'âge de 85 ans. Admis aux urgences à l'hôpital Le Dantec, il a finalement succombé laissant orpheline la grande famille des artistes et des griots. Hier encore, il accompagnait à sa dernière demeure Vieux Sing Sing, son ami et compagnon. Voilà, la dernière image que le public aura de lui.  De son vrai nom Mamadou Ndiaye, Doudou Ndiaye Coumba Rose est l'un des musiciens africains les plus célèbres du XX e siècle. Surnommé le "mathématicien des rythmes, le grand maitres des tambours", il était capable de diriger cent batteurs sur plusieurs rythmes en même temps. Seneweb

jeudi 13 août 2015

Participation des jeunes et des femmes : Equitas et la RADDHO initient le guide d’action « ANDANDOO! »

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Autonomisation et Participation citoyenne des Femmes » initié par la RADDHO, Equitas, le CLVF et le Réseau  Equitas Sénégal pour l'Education aux droits humains, une session de formation des animateurs et animatrices du Guide d’action àndandoo pour l’autonomisation et la participation des jeunes et femmes se déroule du 10 au 14 août 2015 à Saly Hotel (Saly Portudal – Mbour).

Cet outil d’éducation s’inspire des principes et valeurs des droits humains et s’adresse principalement aux organisations de la société civile, aux jeunes leaders et aux regroupements qui œuvrent en faveur de la participation et des droits des jeunes et des femmes au Sénégal. Ils y trouveront une approche novatrice, un processus et des activités sous forme d’ateliers susceptibles de mieux aider les groupes en situation de vulnérabilité à se prendre en charge et à mettre en œuvre des actions communautaires concrètes en vue d’un changement important dans leur communauté. Cette formation portant sur le guide d’action est une expérience unique pour outiller les participants à l’utilisation de ce nouvel outil, qui sera utilisé auprès des jeunes et des femmes dans tout le pays.

À la fin de cette formation, les participantes et participants devraient être en mesure :


  • d’utiliser l’approche éducative du guide d’action àndandoo! dans la réalisation d’une action communautaire;
  • d’intégrer les valeurs des droits humains dans leur travail avec les communautés;
  • de mettre en œuvre un plan préparatoire pour utiliser le guide d’action dans leur travail;
  • de mener un processus d’évaluation lié à l’action communautaire;
  • d’explorer les occasions de collaboration ou de réseautage.

Également la formation va permettre aux participantes et aux participants de développer un plan préparatoire qu’ils utiliseront pour démarrer le processus en cinq étapes du guide d’action avec un groupe de jeunes et de femmes dans les deux communautés visées par le projet que sont le département de Pikine et la commune de Thiès.

À cette fin, le guide d’action s’appuie sur l’expérience que cumulent Equitas et ses partenaires au Sénégal depuis 2008, ainsi que sur une étude de besoins menée à Pikine et à Thiès en 2014. Ces consultations auprès de jeunes, de femmes, d’associations locales et de leaders communautaires ont souligné l’importance particulière de la participation et des droits des jeunes et des femmes, groupes qui sont souvent exclus des processus de décisions qui les concernent et dont les droits sont particulièrement bafoués. Parmi les besoins identifiés, on compte notamment :

  • le renforcement de capacités des jeunes, des femmes, et des membres des communautés quant aux approches basées sur les droits des jeunes et des femmes et sur l’égalité de genre.
  • le réseautage et la collaboration entre divers acteurs pour promouvoir des changements dans les relations de pouvoir et de créer des espaces de participation positifs pour les jeunes et les femmes.
Afin de combler ces besoins de façon efficace, certains obstacles à la participation ont été identifiés comme étant les plus fréquents et les plus restreignant pour la pleine jouissance des droits des jeunes et des femmes au Sénégal : il s’agit des violences faites à l’égard des femmes et aux filles et de l’accès à l’état civil.

Ce guide d’action a été rendu possible grâce à l’appui du Gouvernement du Canada et le Ministère des Relations Internationales, de la Francophonie et du Commerce Extérieur du Québec.

mercredi 24 juin 2015

Les migrants peuvent devenir un atout pour nos économies", selon la Présidente de Malte

S’adressant à l’APCE lors de sa session de juin, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’adhésion de Malte au Conseil de l’Europe, la Présidente maltaise, Marie-Louise Coleiro Preca, a appelé aujourd’hui à « une politique migratoire mondiale globale et efficace », qui mise sur une approche fondée sur les droits de l’homme. « Les migrations sont un phénomène mondial qui appelle des solutions mondiales », a-t-elle déclaré. En même temps, « nous devons nous attaquer aux causes profondes des migrations, en étroite coopération avec les pays d’origine et de transit, en Méditerranée et en Afrique, a-t-elle ajouté. Lire la Suite

dimanche 31 mai 2015

Etat Civil : Faute D’état Civil Pour Passer Le CFEE, 52.110 Candidats Exclus

Ils sont 52.110 candidats sur un total de 251.164 qui risquent de ne pas subir les examens du Certificat de fin d’études élémentaire pour faute d’actes de naissances. C’est la direction des Examens et des Concours du ministère de l’Education nationale qui l’a fait savoir dans une invitation reçue pour une conférence de presse repoussée à une date ultérieure.

Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer la question du réaménagement du calendrier scolaire avec les changements des dates d’examens du CFEE, BFEM et le BAC, coïncidant avec la période hivernale, la direction des examens et concours du ministère de l’Education nationale tire la sonnette d’alarme sur un autre problème.

Sur un nombre de 251 164 candidats inscrits pour le CFEE / Entrée en 6ème, options français et arabe, les dossiers de 52 110 élèves se sont révélés irrecevables, faute d’actes de naissance. De quoi nourrir des inquiétudes qui ne seront pas vite dissipées, si l’on sait que l’obtention de papiers d’état-civil, obligatoire dans la constitution de dossiers pour l’examen de fin d’année, est un casse-tête pour les parents.


Dans une invitation adressée à la presse, le directeur des Examens et Concours a fait savoir qu’à la «date du jeudi 28 mai 2015, les statistiques reçues du niveau déconcentré pour le CFEE / Entrée en 6ème sont de 251 164 Inscrits (options français et arabe) dont 52 110 candidats sans pièce d’état civil». Suffisant pour signaler qu’un climat d’insécurité plane dans la préparation des examens à l’élémentaire.

D’autant plus que le retard pour disposer des statistiques du nombre d’élèves à évaluer peut influer sur un certain nombre de paramètres de l’organisation. Il s’agit entre autres de la préparation des épreuves par candidat, le nombre de correcteurs et de surveillants. «Ces statistiques prouvent, si besoin en est, le caractère délicat des problèmes liés à l’état civil dans la gestion en amont comme en aval des examens et concours», lit-on dans l’invitation.

Contrairement au CFEE, le Brevet de fin d’études moyen (BFEM) a été moins touché par cette difficulté signalée par les autorités académiques où le nombre de candidats sans pièce d’état civil s’élève seulement à 1 130. Le directeur des Examens et concours avait relevé, dans notre édition du 18 février 2015, que «l’Etat ne saurait jamais se substituer aux familles.

Parce qu’il y va de la responsabilité des parents de trouver un extrait de naissance à leurs enfants. C’est un droit inaliénable». «La colonne vertébrale du dispositif de maîtrise de la planification réside dans la disposition des statistiques normales pour organiser le concours au niveau opérationnel. Cela se fait au prorata du nombre de candidats. Il y a même des effets financiers parce que la prise en charge de tout le personnel qui gravite autour, est une préparation minutieuse», avait-il indiqué. Les examens du Cfee et du Bfem, rappelons-le, sont prévus respectivement les 1er et 2 juillet et le 27 juillet 2015.



 Source : DakarEcho

samedi 21 mars 2015

Planification familiale - Les religieux se mobilisent pour le bien être familiale

Pour accélérer la cadence de la planification familiale, les autorités sanitaires, en partenariat avec l’Ong Wfdd, misent sur la sensibilisation des religieux. C’est ainsi que religieux musulmans et catholiques sont en conclave, depuis hier, à Dakar, pour discuter sur les effets bénéfiques de la planification familiale.

La rencontre de Dakar a été une occasion, pour ces chefs religieux, de dire  leur engagement et le rôle que les communautés religieuses jouent et peuvent jouer dans les efforts de planification familiale. Selon le coordonnateur du cadre de concertation des religieux du Sénégal, la planification familiale ne peut être assimilée à la limitation des naissances. Sources Rewmi.com

mardi 17 mars 2015

Arrestation de membres de mouvements citoyens en RDC


Dakar, 16 mars 2015 : La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a appris avec consternation l’arrestation, en République Démocratique de Congo (RDC), le 15 mars de membres des mouvements citoyens sénégalais (Y En a Marre), burkinabé (Balai Citoyen) partis en RDC sur invitation de la Plateforme citoyenne Filimbi - dont une quarantaine de membres ont également été arrêtés - pour participer à un atelier dont l’objectif portait sur l’engagement civique et la mobilisation de la jeunesse pour une citoyenneté plus volontaire et plus épanouie dans tous les domaines de la vie publique en vue de renforcer le processus démocratique, la gouvernance des Institutions publiques à travers notamment la promotion d’un processus électoral, libre, transparent et apaisé en RDC.

Cette manifestation publique et légale qui visait à encourager la participation des jeunes au processus démocratique en RDC, n’avait rien d’insurrectionnel et par conséquent ces arrestations constituent une violation manifeste de la liberté d’expression.
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO):


  • Soutien et encourage le travail mené par  les mouvements citoyens en Afrique pour le renforcement et la consolidation de la Démocratie et l'Etat de droit,
  • Dénonce avec vigueur ces arrestations arbitraires qui traduisent en fait la panique face à ces mouvements citoyens, des dirigeants congolais qui semblent vouloir, au mépris de leur Constitution et des règles du jeu démocratique se maintenir au pouvoir,
  • Exige la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtées
  • Exige le respect strict par less Autorités congolaises de la liberté d'expression,
  • Exhorte les dirigeants congolais à se conformer au respect strict de la Constitution pour garantir un processus électoral régulier, transparent et apaisé dans l'intérêt du peuple congolais.

Le Secrétariat Général

lundi 16 mars 2015

Angola : Des milliers de ressortissants africains victimes de graves violations des droits humains


Les forces de l’ordre angolaises procèdent depuis quelques jours à des arrestations et détentions arbitraires, des traitements cruels et inhumains sur plusieurs ressortissants africains. Tout en condamnant ces graves violations des droits humains des personnes migrantes, nos organisations exhortent les autorités angolaises à faire cesser ces exactions, conformément aux instruments juridiques internationaux et régionaux des droits humains ratifiés par l’État angolais ; et attirent l’attention des États africains dont sont originaires les migrants sur la gravité de la situation. Lire la suite

Suivez cette vidéo de Michele Obama sur l'Education des filles


dimanche 8 février 2015

Modernisation des Daaras au Sénégal : La RADDHO et l'APNAC mènent une consultation nationale avec les acteurs

La Problématique de l'organisation de l'enseignement coranique et de la mendicité des enfants constitue en core des préoccupations pour le Sénégal malgré les nombreuses solutions préconoisées jusque là.
En effet, l'école coranique dans la société sénégalaise constitue un cadre communautaire d'apprentissage et de socialisation des enfants dès le bas âge fortement ancré dans la société sénégalaise. Elle accueille des dizaines de milliers d'enfants garçons comme filles. La cartographie des daaras réalisée en 2014 dans la seule région de Dakar, a dénombré un effectif de 54 837 enfants talibés dont 38 079 garçons et 16 758 filles dans les daaras répertoriés avec quelques 30 000 enfants mendiants.

La volonté de l’Etat s’est affirmée par l’accélération de la procédure d’adoption du projet de loi portant statut des daaras qui est une initiative novatrice allant dans le sens de la mise en œuvre effective de l’équité et de l’égalité en terme de diversification de l’offre publique éducative à l’image du Programme d'Amélioration de la Qualité pour l'Equité et la Transparence (PAQUET). 

Mais, le constat général est « le spectacle hélas désastreux des talibés dans les rues de Dakar qui constitue une violation des droits les plus élémentaires de cette catégorie vulnérable que sont les enfants» comme le droit à l'éducation de tous les enfants en particulier des enfants talibés. Toutes ces actions ont certes connu des avancées mais est loin d’obtenir le consensus sur les mesures et normes proposées par les autorités gouvernementales. Ce qui fait appel à un plaidoyer soutenu des acteurs qui passera nécessairement par des consultations larges des divers acteurs.

S’inscrivant dans la dynamique nationale, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a initié dès 2012 en partenariat avec Anti Slavery International, une organisation basée à Londres, un programme de plaidoyer qui a mis le focus sur la promotion du programme de modernisation des daaras avec des activités de communication auprès des principaux acteurs du secteur et l'application de la loi relative à la protection des enfants contre la mendicité forcée. D'où, la collaboration avec les députés marquée par la tenue au mois de septembre dernier d’un atelier de sensibilisation qui avait regroupé les députés membres du réseau pour la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance (l’APNAC) qui se sont engagés à accompagner la RADDHO pour la réalisation des activités de plaidoyer et de communication en vue de l’adoption de la loi portant statut des daaras.

C'est ainsi que les deux structures organisent du 08 au 09 février à l'Hôtel Decameron Baobab de Somone un atelier de revue des projets d loi sur les Daaras et le Waqf. A travers cet atelier la RADDHO et l'APNAC visent les objectifs suivants : 

  • Partager les informations relatives au programme d'appui à la modernisation des daaras (PAMOD),
  • Analyser les dispositions des projets de loi portant sur les daaras et le WAQF,
  • Recueillir les avis et les propositions d’amendements des acteurs sur les projets de loi sur les daaras et sur le WAQF,
  • Déterminer une orientation d’information et de communication axée sur le projet de loi portant statut des daaras en vue de sa validation sociale.

Selon le Secrétaire Général de la RADDHO son organisation entend consolider ses actions en vue d'appuyer :
  • L’institutionnalisation de l'enseignement coranique
  • L'allocution de ressources significatives au sous-secteur de l'enseignement coranique
  • L'application effective des dispositions juridiques relatives à la protection des droits des enfants, la lutte contre toutes formes d'exploitation dont la mendicité forcée des enfants.
La rencontre a vu la participation de trente trois (33) parlementaires, de maîtres coraniques, des autorités du Ministère de l'Education nationale, du Ministère des Finances, de la présidence de la république et aussi des représentants de la Banque Islamique. Tous ont tour à tour ont salué l'initiative des deux organisations et ont pris l'engagement ferme d'accompagner le processus.

A la fin des travaux les acteurs comptent obtenir les résultats suivants:
  • Une mise à niveau des participants sur le processus de mise en œuvre du PAMOD, les acquis et défis à relever;
  • L'amélioration du niveau de compréhension des participants du contenu des projets de loi sur les daaras et sur le WAQF; 
  • Le recueil des propositions d'amendements des participants sur les projets de loi sur les daaras et sur le WAQF;
  •  La définition de stratégies susceptibles de favoriser le consensus sur le projet de loi portant statut des daaras;
  • La diffusion des principales conclusions des travaux de l'atelier à travers les médias.