lundi 15 décembre 2014

Libre circulation: Le Sénégal sommé d'ouvrir sa frontière avec la Guinée

Communiqué de Presse de la RADDHO suite au viol et assassinat de Bigué POUYE à Koumpentoum

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a appris avec consternation l’abominable viol suivi d’assassinat commis le mercredi 10 décembre 2014 sur la personne de Mademoiselle Bigué Pouye, âgée de 25 ans, domiciliée à Koumpentoum, au quartier Guinaw rail, Escale 4.

L’auteur a été appréhendé par les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Koumpentoum et conduit chez le Procureur de Tambacounda ou il fait l’objet présentement d’une détention.

Cet acte ignoble vient malheureusement allonger la longue et macabre liste des filles et femmes mortes suite à des violences diverses exercées sur elles et pose encore avec acuité l’exigence d’intensifier la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.

La RADDHO :
  • Présente ses sincères condoléances à la famille de la disparue et s’incline devant sa mémoire ;
  • Condamne énergiquement ce crime odieux ;
  • Demande aux  autorités judiciaires de diligenter l’enquête afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que le ou les auteurs soi(en)t identifié(s) et sévèrement puni(s) ;
  • Exhorte l’Etat à davantage assurer la sécurité des citoyens et des citoyennes autant dans les zones urbaines que rurales.

lundi 1 décembre 2014

Sénégal : "Je ne veux pas de cet enfant, moi je veux aller à l'école"

Depuis 2008, aux côtés de ses 40 organisations membres en Afrique et partenaires, la FIDH mène la campagne régionale «l'Afrique pour les droits des femmes» dans le but d'amener les États africains à ratifier et à respecter les instruments internationaux et régionaux de protection des droits des femmes, dont le Protocole de Maputo  qui garantit aux femmes le droit à l'avortement médicalisé en cas de danger pour la santé ou la vie de la mère ou du fœtus, de viol et d'inceste.

Du 03 au 07 novembre 2014, la FIDH a organisé une mission d'enquête au Sénégal avec ses organisations membres (Rencontre Africaine pour les Droits de l'Homme (RADDHO), Ligue sénégalaise des droits de l'Homme (LSDH]) et partenaires (Wildaf Sénégal) afin de documenter les violations de ce droit, que l'État sénégalais s'est pourtant engagé à garantir aux femmes en ratifiant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à « l’égard des femmes (CEDAW) en 1985 et le Protocole de Maputo en 2005 ». Lire le rapport