mardi 30 septembre 2014

Du nouveau pour le maraîchage sénégalais

Avec les techniques de l’agriculture biologique et la création de circuits courts, le coût de production baisse et les ventes augmentent !
Dans la région de Dakar, des maraîchers ont choisi de pratiquer une agriculture biologique : ainsi ils font une économie importante sur l’achat d’engrais. Ils privilégient aussi des circuits courts de distribution qui permettent de fidéliser une clientèle croissante.
Cette initiative pilote, réalisée avec l’appui de l’association sénégalaise ENDA Pronat, présente trois avantages : plus de 50 producteurs ont amélioré leurs revenus, les méthodes de production sont respectueuses de l’environnement et les habitants des villes ont désormais accès à des produits locaux de qualité.Lire la suite

dimanche 21 septembre 2014

Mendicité forcée des enfants talibés au Sénégal : la RADDHO sensibilise les députés sur la modernisation des daaras

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de promotion des droits de l’enfant, la RADDHO en collaboration avec la section sénégalaise du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance (APNAC) organise les 20 et 21 septembre à Saly Portudal un atelier de sensibilisation des députés sur le projet de lutte contre la mendicité forcée des enfants talibés.

L’objectif global de cet atelier de deux jours est de sensibiliser les parlementaires sur les droits de l'enfant. Plus spécifiquement l’atelier vise à :

  • Mettre en exergue les enjeux liés à la réalisation des droits de l'enfant au Sénégal;
  • Identifier les rôles et responsabilités des parlementaires dans le processus de démocratisation de l'éducation;
  • Passer en revue le projet de loi portant statut des daaras;
  • Adopter un plan de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre. 
A travers cet atelier la RADDHO vise les résultats suivants:
  • au moins vingt cinq (25) parlementaires membres du Réseau des Parlementaires de Lutte contre la Corruption pour la Promotion de la Bonne Gouvernance sont sensibilisés sur les principaux droits de l'enfant et en particulier le droit à l'éducation;
  • Au moins vingt cinq (25) parlementaires membres Réseau des Parlementaires de Lutte contre la Corruption pour la Promotion de la Bonne Gouvernance comprennent leur rôle et responsabilités dans la réalisation des droits de l'enfant;
  • Le projet de loi portant statut des daaras est passé en revue et des orientations d'analyse du texte identifiées en vue de son amendement;
  • Les prochaines étapes sont déclinées.

Selon le Pr. Iba Der THiam, député à l’Assemblée nationale et participant ceci constitue un défi majeur et pense que le gouvernement du Sénégal, en s’attaquant à cette question, a réalisé une performance de très grande qualité qui doit être soutenue par tous les acteurs sans exception. Parce qu’il s’agit d’une question lancinante qui remonte à l’époque d’avant la colonisation.

Selon le secrétaire général  de la RADDHO, Aboubacry Mbodji, le Sénégal a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques nationaux et internationaux qui consacrent les droits fondamentaux de l’enfant parmi lesquels le droit à la santé, à la protection, à la participation et à l’éducation. Toutefois, ‘’nous continuons d’observer plusieurs formes de violation des droits les plus élémentaires des enfants, comme le droit à l’éducation, en particulier des enfants talibés’’, a relevé M. Mbodji. Il a rappelé également que la cartographie des daaras (écoles coraniques) réalisée dernièrement à Dakar par la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) a dénombré un effectif de 54837 enfants mendiants. « Toutes les études réalisées sur la lancinante question de la mendicité des enfants lors des cinq dernières années ont montré la précarité économique de la mendicité exercée par les enfants talibés », a déclaré Mbodji.

En vue d’apporter la réponse à cette situation de vulnérabilité qui affecte la vie et la survie de plusieurs dizaines de milliers d’enfants, l’Etat du Sénégal a pris un certain nombre de mesures comme le programme de modernisation des daaras mais, « eu égard aux principes d’équité et d’égalité qui régissent tout processus de démocratisation et de bonne gouvernance, l’adoption de mesures normatives qui encadrent et réglementent l’ouverture et la gestion des daaras s’imposent », selon le secrétaire général de la RADDHO.
Pour sa part  le député Imam Mbaye Niang, Président de la section sénégalaise de l’APNAC, a estimé que « le Sénégal, dans bien des domaines, est un modèle pour le reste de l’Afriqued’où la pertinence, a-t-il dit, de voter une loi qui met en place des conditions favorables à une meilleure prise en charge les préoccupations des arabisants ».

jeudi 18 septembre 2014

Silence on massacre les Sénégalais


Silence on massacre les Sénégalais !Trop c’est trop! Abdou Salam Cissé, Maodo Kane, Fodé Diouf, Charles Paul Alphonse Ndour etc. A qui le tour? Cette question a toute sa pertinence au regard de la tuerie de nos compatriotes à l’étranger. En Europe, en Amérique, en Afrique, les sénégalais se font abattre comme des mouches et pour la plupart des cas, aucune suite n’est donnée à ces injustices impardonnables. Jusque là, le Sénégal a laissé faire. On fait le deuil de ces pertes cruelles puis silence radio. Mais, trop c’est trop...Lire la suite

mercredi 10 septembre 2014

Equitas et la RADDHO forment les OCB de Pikine sur la Participation et les Droits des Femmes et des filles

Du 1er au 05 septembre 2014 s’est tenue au Lac Rose un atelier de formation sur les la participation et les droits des femmes et des filles. Cette formation de 5 jours s’insère dans le cadre du projet Renforcement de l’éducation aux droits humains à l’échelle mondiale (RÉDHEM) et Autonomisation et participation citoyenne des femmes d’Équitas Canada – Centre international d’éducation aux droits humains. La formation est organisée en partenariat étroit avec la Rencontre africaine pour la Défense des droits de l’Homme (RADDHO).
Cette formation s’appuie sur les résultats du Programme intégré d’éducation aux droits humains, mené en Afrique de l’Ouest entre 2008 et 2013 et sur et les besoins identifiés lors d’une série de consultations menées auprès :

  •  de partenaires d’Equitas au Sénégal entre octobre et décembre 2012 ;
  • d’un regroupement de 30 femmes leaders à Pikine en février 2013 ;
  • d’autorités locales, d’associations locales et de communautés cibles à Pikine et à Thiès entre décembre 2013 et mai 2014.
Ces consultations soulignent, entre autres, les besoins de renforcement de capacité des associations et organisations de base, ainsi que des communautés elles-mêmes, quant aux approches basées sur les droits humains, aux notions sur les droits des femmes et des filles et à leurs capacités de réseautage pour l’atteinte de résultats communs. C’est sur cette base que cette formation a été conçue, afin de permettre aux organisations ciblées et aux populations elles-mêmes non-seulement de développer ces capacités, mais également de les mettre en pratiques à travers des actions concrètes.

Programme de formation
Cette formation vise à renforcer les capacités d’organisations de la société civile afin de promouvoir la participation et les droits des femmes et des filles de façon plus efficace au Sénégal.
Partant de l’expérience des organisations et des groupes représentés, la formation se concentre sur deux thématiques :
1.    la participation des femmes et des filles, notamment par l’accès à l’état civil;
2.    les violences faites aux femmes et filles.
La formation permet aux participant-e-s d’analyser ces problématiques et d’acquérir les capacités nécessaires pour les aborder de façon systématique et efficace.
Pour ce faire, une approche participative à l’éducation aux droits humains est mise en valeur et guide le processus d’apprentissage. Également, une approche basée sur les droits humains encadre la planification de deux actions de mobilisation que les participant-e-s mèneront dans la communauté suite à la formation :

  • deux Actions Collectives de mobilisation, ciblant les deux thématiques de la formation et réalisées en groupe (2 groupes) ;
  • une activité individuelle de formation, afin de transférer l’apprentissage auprès de son organisation (1 activité par participant-e)
Ces actions de formation et de mobilisation communautaire contribueront concrètement à la promotion des droits des femmes et des filles dans la communauté.

But
Renforcer la capacité d’organisations de la société civile à mener des actions selon une approche basée sur les droits humains, afin de promouvoir la participation et les droits des femmes et des filles.
Objectifs
À l’issue de cette formation, les participant-e-s devraient être en mesure :

  • D’utiliser une approche participative dans leur travail en éducation aux droits humains
  • D’analyser les problématiques selon une perspective d’égalité de genre
  • De développer des stratégies pour promouvoir la participation et les droits des femmes et des filles en utilisant une approche basée sur les droits humains
  • D’identifier des opportunités de réseautage essentielles à l’avancement des droits des femmes et des filles à Pikine et au Sénégal
  • D’utiliser un processus d’évaluation de base pour estimer les résultats de leurs activités d’éducation aux droits humains

Mort tragique de Charles Alphonse FAYE: Le Maroc promet de punir les Auteurs

Les autorités marocaines ont promis lundi, de tout faire pour que soient punis “les auteurs” du meurtre du sénégalais, Charles Paul Alphonse Ndour, informe le ministère sénégalais des affaires étrangères.
Charles Alphonse Ndour, âgé de 25 ans et originaire de Joal, a été tué le 30 août dernier à Tanger (Maroc). “Le drame s’est produit dans un quartier particulièrement surpeuplé de candidats subsahariens au voyage en Europe”, selon le ministre des affaires étrangères.
Ce département ministériel annonce, dans un communiqué que le secrétaire d’Etat aux sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop, a rencontré, le même jour à Dakar, une délégation du Conseil national des droits de l’homme du Maroc, à la suite du décès de Charles Alphonse Ndour.
A cette occasion, “la délégation marocaine (…) a assuré que tout sera fait pour qu’en toute indépendance, la justice poursuive et punisse les auteurs de cet acte”, a écrit le ministère des affaires étrangères. (sources : Car rapide)

Les Acteurs de la société civile s'initient aux médias sociaux pour mieux lutter contre les violences basées sur le genre

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre les violences basées sur le genre, la RADDHO et l’IPAO organisent du 10 au 12 septembre 2014, un atelier de formation sur l’utilisation des réseaux sociaux à l’attention des acteurs de la Société civile. L’objectif est de renforcer les capacités et les moyens en communication des défenseurs des victimes de violences liées au genre. Ainsi il vient combler le déficit d’informations lié aux viols, agressions sexuelles, mariages forcés et/ou précoces, mutilations génitales, de déscolarisation forcée des filles. Les objectifs de cette formation sont:
  • Faire connaître aux OSC les supports et médias qui existent, et savoir les différencier en fonction des objectifs recherchés dans la diffusion d’information,
  • Renforcer leurs capacités à utiliser les terminaux liés (tablettes, appareils numériques etc.) pour la collecte ou la génération de contenus multimédia,
  • Les initier à l’écriture web,
  • Les initier aux diverses plateformes de diffusion des contenus traités (facebook, Twitter, Google+, Youtube, Mixcloud et Sound Cloud, Wordpress ou Blogspot etc.),
  • Les outiller à suivre les discussions sur leurs domaines d’action (justice transitionnelle, violences basées sur le genre…) sur le web grâce aux divers moteurs et tags (les tags, hashtag, moteurs de recherches, les communautés en ligne, tweetdeck etc.). 
A la suite de cet atelier une campagne de production sera organisée au cours de la quelle les représentants formés de 10 OSC produiront des éléments multimédia de qualité aux formats audio, vidéo, texte, photo qu’ils diffuseront et partageront avec les autres OSC parties prenantes du projet « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest ».